Niger - Coup d'Etat ... stationnaire. Le Président Mohamed Bazoum renversé à Niamey
Depuis deux mois, la République du Niger n'a plus de reconnaissance internationale, ni de gouvernement officiellement agréé au niveau international. Les Nations-Unies et bien d'Etats membres boudent les militaires qui ont "renversé" le Président Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier par un communiqué lu à la Télé nationale.
Ce régime militaire, conduit par le Général Tchiani, l'homme venu de la Garde présidentielle du Président Bazoum - il était menacé d'être remplacé justement - est totalement rejeté, vomi et isolé, si l'on met à part la solidarité témoignée par les seuls régimes militaires "de transition" des deux pays voisins, Mali et du Burkina Faso, issus eux-même s de putschs. Le putsch de Niamey, reste donc dans un état... stationnaire. Un vrai "Vol au-dessus d'un nid de coucou.
Le Général Tchiani, Chef de la Garde présidentielle ne convainc pas la Communauté internationaleLa Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest - Cedeao - et l'Union Africaine et l'Union Européenne restent fermes. Point de reconnaissance de ce dernier coup de force et point de transition ni des tergiversations. L'épreuve de force dure depuis 02 mois. L'organisation ouest-africaine notamment exige que les putschistes regagnent leurs casernes après avoir - rapidement - remis le pouvoir au titulaire légitime, le président Bazoum, démocratiquement élu il y a deux ans et dont la Communauté internationale, notamment les Etats-Unis et la France ainsi que la Grande-Bretagne - louent la démarche démocratique et la gestion fiable saine. Son régime n'a cessé d'être mis en valeur et appuyé par d'importantes aides au développement et des investissements directs étrangers. .... ...
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