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Publié par Chroniques de Noël N. Ngabissio (Mediatop1)

 

Nicolas Sarkozy inculpé en France pour :
"Association de malfaiteurs, corruption et trafic d'influence"

On l'avait quelque oublié, celui-là. Et c'était tant mieux pour lui. Depuis qu'il n'avait même pas pu passer la barrière des... primaires (investitures) de son propre parti Les Républicains (dont il était pourtant le Président et le père-fondateur) en 2017 pour pouvoir se présenter une troisième fois à des Présidentielles, en avril 2017.

Mais avec Sarkozy de Nagy Bocsa, digne descendant d'une noble famille hongroise, c'est l'éternel retour en politique dans l'Hexagone. L'enjeu : être à la Une des Tabloïds et pouvoir compétir en avril 2022.
Deux de ses multiples casseroles (affaires) sont revenues en surface et dans le collimateur de la Justice française en octobre et novembre 2020, après l'arrestation le 08 janvier 2018 et la mise en garde à vue à Londres d'Alexandre DJOUHRI, ami et "go between" (entremetteur) de l'ex-Président de la République française dans plusieurs affaires et contacts avec le monde maghrébin et arabe.

Cet homme de l'ombre est un témoin important, voire capital, du scandale d'Etat selon lequel Mouamar Kadhafi aurait financé la campagne électorale présidentielle de Nicolas Sarkozy pour plusieurs mallettes de millions d'euros en échange de sa réhabilitation internationale, pariant sur la future élection de Sarko à l'Elysée. C'est ce que croit la Justice française.

La Loi française interdit formellement, clairement et strictement tout financement, don ou intervention des Etats ou hommes politiques étrangers dans les élections publiques françaises... Alors qu'en est-il vraiment ?

Nous allons analyser calmement, plus tard et sans idées préconçues, les relations particulièrement intenses développées par le Ministre puis candidat présidentiel Sarkozy vers et en faveur du Chef de l'Etat libyen à travers ses hommes-liges et intermédiaires français et arabes tels que Claude Guéant, son Directeur de cabinet et confident principal un peu Pieds Nickelés, Alexandre Djouhry, etc.

Toujours est-il qu'on constate après l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République française, des allers et venues, des missions et démarches internationales très intenses et des contacts suivis avec l'entourage de Mouamar Kadhafy à travers Claude Guéant et autres "go between" s'intensifient et aboutissent très rapidment à la réhabilitation internationale express du Chef de l'Etat libyen fortement diabolisé en Occident à l'époque, sous la conduite directe de Sarkozy, à la visite officielle grandiose en France avec la grande tente libyenne dressée devant le Palais de l'Elysée pour abriter Kadhafy et à la libération des fameuses "infirmières bulgares" détenues durant plusieurs années par Kadhafi et que Mme Sarkozy de l'époque, Cécilia  Albeniz, ex-épouse de l'animateur de TV Jacques Martin, ira manu militari chercher à Tripoli à la demande expresse du Guide Kadhafy.

Troublant tout cela...

Ci-dessus, le leader libyen Mouamar Kadhafy (au centre)
entouré des inséparables Nicolas Sarkozy (à dr) et Claude Guéant.

(Lire prochainement la suite l'article, notre enquête journalistique se poursuit).

Commençons par le commencement..
Le sulfureux intermédiaire des divers gouvernements de Droit UMP (sous le Premier Ministre Dominique de Villepin par exemple) Alexandre Djoury échappe à la Justice française qu'il nargue en quelque sorte depuis plusieurs années alors qu'il se montrait ostensiblement faisant la dolce vita dans les luxueux palaces du pays de Nelson Mandela et Jacob Zuma à Pretoria, en Russie et surtout tout près de Paris à Londres. Alors qu'un mandat d'arrêt européen était lancé contre lui par la France et que son nom apparaît de manière insistante dans des affaires pas claires, portant entres autres, sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Pas moins. .

Après la perquisition de son domicile helvétique (lieu officiel de domicile) en mars 2015, il a toujours refusé de répondre aux enquêteurs français. En décembre dernier, l'homme avait même réussi à se faire inviter par l’Ambassade de France à Alger lors de la visite présidentielle d’Emmanuel Macron… Ce qui, probablement a accéléré des enquêtes diligentées par le Sommet de l'Etat français : comment une personne recherchée par la Justice française peut figurer parmi les invités à la cérémonie présidentielle à l'étranger ? Trop C'est trop. Une provocation qui lui aura coûté cher.

En effet Alexandre Djouhri était aisément perçu et se pavanait à Londres où il effectuait depuis quelques mois de nombreux allers-retours, au vu et au su du microcosme affairiste. En particulier pour se rendre au chevet de Maixent Accrombessi, ancien Directeur de cabinet, ami et homme à tout faire du président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui se refaisait une santé dans la capitale britannique après un AVC. «J’ai la clé du coffre», confiait Accrombessi au Monde en 2015. Mais aujourd'hui ce personnage important du pouvoir de Libreville est lui aussi inculpé en France (mis en examen) depuis décembre 2017 pour des affaires de corruption passive, en particulier à propos d’une vieille commande d’uniformes destinés à la police gabonaise, du temps où l'actuel Président du Gabon était ministre de la Défense de son père. Précisons que celui-ci, Ali Bongo Ondimba a pris depuis les rênes du pouvoir dans son pays après le décès en 2009 (par maladie) de son père Omar Bongo Ondimba qui avait lui-même présidé aux destinées du Gabon durant 45 ans. Ali Bongo Ondimba s'est fait réélire en 2016 pour un nouveau septennat. Mais ça, c'est une autre histoire. Africaine celle-là...

Pour sa part, l'ancien fils d'immigrés maghrébins qui a grandi dans les banlieues parisiennes Alexandre Djouhry, le bel Alexandre, flirtait désormais les puissants. On le présentait même parfois comme le gestionnaire d’une bonne partie de la fortune offshore de la famille de feu Omar Bongo. Ce qu'il se plaît à ne pas démentir ou confirmer.En France aussi, il avait ses entrées, chez de nombreux ministres, jusque chez le Président de la République Nicolas Sarkozy, semble-t-il. Mais aujourd'hui il est traité de menteur, affabulateur de la " bande à Kadhafy "..., dixit l'ex-président Sarkozy en mars 2018, mis en examen qu'il est pour recel d'argent public libyen, financement illicite de campagne électorale et corruption passive, comme un vulgaire despote africain !

Grave. Très grave si les faits sont avérés. Cela voudrait dire que l'on a pu " acheter " un Chef futur d'Etat français avec des dollars libyens !

Dans cet embrouillamini libyen, les juges d’instruction tournent autour du rachat d'une villa de Mougins (Alpes-Maritimes) dans le sud de la France, une vieille bâtisse inhabitée rachetée cinq fois son vrai prix par un généreux investisseur immobilier : le fond souverain du colonel Kadhafi, alors dirigé par son grand argentier Béchir Saleh. Transaction alibi probablement pour un transfert de fonds libyen s vers qui ... ?

Les Juges pensent qu' une partie de l’argent, après recyclage, aurait servi à rémunérer indirectement, pour une prestation de conseil, Dominique Galouzeau de Villepin, ancien Premier Ministre (de Jacques Chirac) lequel, dans une conversation téléphonique avec son grand copain Alexandre Djouhri, placé sur écoute, s’inquiétera rétrospectivement de «l’origine des fonds». Mais rien, à ce stade de l’enquête, ne prouve formellement le financement de Nicolas Sarkozy. Mais les enquêtes continuent... Maintenant que le fils de Kadhafi, Seïf Al Islam qui affirme le versement d'argent pour la campagne Sarkozy est libéré de prison dans son pays...

La circulation d'argent liquide dans la campagne de Sarkozy en 2007 éveille aussi la curiosité des juges. 38 000 euros seulement, dixit Sarkozy : pas de quoi inquiéter les Français. Sauf que dans une campagne électorale tout doit être tracé. Et les 38 000 euros ne figurent pas dans les comptes de campagne de Sarkozy. Curieux! Et si c'était plus de 38 000 euros ? Des millions  d'euros par exemple qui auraient pu transité par la chambre forte louée par M. Claude Guéant, directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Sarkozy en 2007 à la banque Société Générale ? Lequel Guéant est soupçonné d'avoir reçu 500 000 euros de la Malaisie dont on a pas une justification étayée clairement.

La Droite sarkozyste se répand naturellement les médias, les écrans, dénonçant l'acharnement (des juges) contre leur champion, de dossier vide (qu'ils n'ont naturellement jamais consulté : du Nadine Morano pur jus)...